Mise à jour le, 02/01/2020
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Lexique Électronique Numérique :
Cette quatrième technologie est en fait un lexique technique définissant les termes d'usage courant dans les publications de micro-électronique numérique. Une place particulière est accordée ici aux abréviations et aux expressions anglaises utilisées couramment dans ce domaine.
Seuls les termes de caractères généraux sont rappelés, les autres termes non cités ont été définis aux cours des théories et pratiques digitales précédentes.
Certains termes concernent plutôt les microprocesseurs et leurs fonctions et dépassent donc légèrement le cadre strict de l'électronique numérique. Ils ont été néanmoins mentionnés pour vous familiariser dès maintenant avec ces composants qui font l'objet de la troisième grande partie de notre exposé dans son intitulé "sommaire Microprocesseurs et Micro-ordinateurs".
ACRONYME : Mot constitué par les premières lettres des mots d'une expression (par exemple, Cobol : COmmon Business Oriented Language).
A / D CONVERTER : (Analog / Digital C), voir CONVERTISSEUR A / N.
ADDER : Voir SOMMATEUR.
ADRESS : adresse.
ADRESSE : C'est une combinaison de bits qui indique pour une mémoire la position à laquelle est emmagasinée une information.
Algèbre : Technique de calcul utilisant la mise en équation des phénomènes au moyen de symboles littéraux.
Algèbre booléenne : Algèbre logique, voir ALGÈBRE ET BOOLÉEN.
Algorithme : Processus ou ensemble de règles ou d'opérations qu'il est nécessaire d'effectuer pour arriver à un résultat.
ALU : (Arithmetic Logic Unit), Voir UNITÉ LOGIQUE ARITHMÉTIQUE.
AM : (Amplitude Modulation), modulation d'une onde sinusoïdale porteuse dans laquelle la variation d'amplitude est proportionnelle à la valeur instantanée du signal modulateur.
AMPLIFICATEUR : Circuit permettant d'augmenter l'amplitude d'une grandeur physique.
AMPLIFICATEUR DIFFÉRENTIEL : C'est un amplificateur avec deux entrées et une sortie. Le signal de sortie est directement proportionnel à la différence entre les deux signaux d'entrée.
AMPLIFICATEUR OPÉRATIONNEL : C'est un amplificateur qui, employé dans des montages appropriés, permet d'effectuer des opérations telles que les sommes des signaux, inversions, intégrations...
AMPLIFICATION : Nombre pur caractérisant le rapport entre la tension d'entrée et la tension de sortie, le courant d'entrée et le courant de sortie ou la puissance d'entrée et la puissance de sortie dans un amplificateur analogique.
ANALOGIQUE : Un dispositif est dit analogique lorsque le signal délivré à la sortie est proportionnel à tout instant à la variation de la grandeur physique qui lui à donné naissance.
ANALOGUE : Voir ANALOGIQUE
AND : Voir ET.
ANODE : (D'une diode), électrode positive d'une diode. Lorsqu'on lui applique la tension positive du circuit, la diode est parcourue par un courant direct.
ARQ : (Automatic Request for repetition), demande automatique de répétition d'un caractère lorsque dans un télescripteur, un signal d'erreur est généré. L'erreur est réservée par le système récepteur au cours du décodage du signal de caractère.
ASCII : (Prononcer Askii, American Standard Code of Information Interchange), ensemble de codes binaires permettant de représenter 128 caractères typographiques, adopté par l'ASA (American Standard Association).
ASK : (Amplitude Shift Keying), codage de l'information par modulation d'une porteuse au moyen d'un signal en marche d'escalier dérivé du signal numérique d'origine.
ASR : (Automatic Send and Receive), émission réception automatique. Le même acronyme sert à désigner un terminal lecteur / enregistreur à bande perforée.
ASSEMBLEUR : Programme qui traduit en code machine un programme écrit en langage mnémonique.
ASTABLE : (Multivibrateur, bascule), circuit possédant deux états possibles dont aucun n'est stable de telle sorte que le circuit oscille spontanément. Un oscillateur est un circuit astable.
ASYNCHRONE : Est appelé asynchrone, un dispositif commandé directement par le signal numérique d'entrée. Dans les circuits asynchrones, les signaux évoluent sans l'aide d'impulsions d'horloge.
BASCULE : Voir FLIP-FLOP.
BASCULE DE SCHMITT : Voir TRIGGER DE SCHMITT.
BASE : (D'un transistor), électrode constituée par la zone comprise entre l'émetteur et le collecteur, généralement l'électrode de commande du transistor.
BAUD : Unité de mesure de la vitesse de transmission des données le long d'une ligne. Par le même nom, on désigne couramment le bit par seconde, symbole B.
BCD : (Binary Coded Decimal), système de numération dans lequel les chiffres arabes courants (0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9) sont remplacés par les valeurs binaires respectives et codés par groupe de quatre chiffres binaires : 00002 = 0, 00012 = 1, 00102 = 2, 00112 = 3, 01002 = 4, 01012 = 5, 01102 = 6, 01112 = 7, 10002 = 8, 10012 = 9.
BINARY CODE : Voir CODE BINAIRE.
BIPOLAIRE : (Technologie, circuit intégré), ce terme signifie que cette technologie utilise des transistors bipolaires, par opposition aux transistors à effet de champ.
BISTABLE : (Multivibrateur, bascule), circuit capable de prendre deux états stables. Pour basculer, ce circuit nécessite une commande extérieure.
BIT : (BInary Digit), unité d'information en logique binaire représentée conventionnellement par 0 ou 1.
BOOLÉEN : Se dit d'un système utilisant la logique de Boole.
BORROW : Retenue négative, signal généré par un décompteur lors de son passage à 0.
BREADBOARD : Matrice à contacts, plaque sur laquelle on peut réaliser des circuits expérimentaux par simple enfichage des composants.
BRUIT : Perturbation qui peut modifier les données, lors d'une transmission, par exemple. Elle peut être d'origine secteur ou due à l'agitation thermique dans les matériaux.
BUBBLE MEMORY : Mémoire à bulles, voir MÉMOIRE A BULLES.
BUFFER : Dispositif ou circuit inséré entre deux autres circuits pour les adapter l'un à l'autre. Pour les circuits intégrés : amplificateur inverseur ou non inverseur qui augmente la sortance ou adapte les niveaux (cas des liaisons entre TTL et CMOS).
BUFFERED : Bufférisé, voir BUFFERISÉ.
BUFFERISÉ : Indique qu'un circuit numérique est muni d'un BUFFER ce qui augmente sa sortance ou facteur pyramidal. Peut indiquer également qu'un circuit comporte une mémoire tampon.
BUS : Ensemble de lignes sur lesquelles transitent des données.
BYTE : Ensemble de bits constituant un mot.
CALCULATEUR : Désigne une calculatrice puissante ou l'unité de calcul d'un ordinateur.
CALCULATRICE : Machine ou appareil électronique utilisé pour effectuer des calculs. Nécessite de nombreuses interventions manuelles. Peut être de poche ou de bureau.
CALCULATOR : Calculatrice, voir CALCULATRICE.
CANAL : Fréquence allouée à une émission ou plus généralement ligne de transmission. Couche de liaison entre source et drain dans un FET.
CANONIQUE : (Expression algébrique mise sous la forme canonique), se dit d'une expression algébrique en algèbre de Boole lorsqu'elle se présente sous la forme d'une somme de "mintermes" ou sous la forme d'un produit de "maxtermes". (Voir MINTERME, MAXTERME).
CAPACITÉ DE MÉMOIRE : C'est le nombre d'unités d'information (bits) qui peuvent être emmagasinées dans une mémoire. Elle peut aussi s'exprimer en nombre de Bytes ou mots.
CARACTÈRE : Signe graphique, lettre, chiffre, ou autre signe dactylographique.
CARRY : Report, voir REPORT.
CATHODE : (D'une diode), électrode négative de la diode. Lorsqu'on lui applique la tension négative du circuit, la diode est parcourue par un courant direct.
C.C.D. : (Charge Coupled Device), dispositif de mémoire, constitué essentiellement par un système à condensateurs, intégré dans un monocristal semi-conducteur. L'information qu'il contient est associée à la présence ou à l'absence de charges dans les zones du semi-conducteur qui assurent la fonction d'armature.
CELLULE : (De mémoire), c'est l'élément de base de la mémoire, elle contient un bit.
CHANNEL : Canal, voir CANAL.
CHANNEL CAPACITY : capacité d'un canal. C'est la quantité maximale d'information que l'on peut transmettre pendant un temps donné à travers un canal.
CHIFFRE : Chacun des caractères servant à représenter les nombres. Par exemple, les chiffres 1 et 0 en binaire. Les chiffres 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, A, B, C, D, E, F en hexadécimal.
CHIP : Puce. C'est une pastille de petite dimension (quelques millimètres carrés), le plus souvent en silicium, sur laquelle le circuit est gravé. La puce est enrobée dans un boîtier de plastique ou de céramique fermé hermétiquement.
CHIP SETS : Voir MICROCONTROLLER.
CIRCUIT INTÉGRÉ : Abrégé en IC (Integrated Circuit). C'est un microcircuit formé avec une pastille de cristal semi-conducteur (chip).
CLEAR : Remise à zéro. Un signal actif appliqué à l'entrée CLEAR remet à zéro la sortie du circuit. Il est synonyme de RESET.
CLOCK : Horloge, voir SYNCHRONE.
CMOS : (Complementary Metal Oxide Semi-conductor), semi-conducteur à oxyde métallique à symétrie complémentaire. Généralement, il s'agit de circuits logiques qui ont comme cellule fondamentale un inverseur formé par deux FET à canal de type opposé P et N.
CODE : Groupe de symboles (lettres, chiffres ou autres caractères) organisés de manière déterminée pour représenter l'information.
CODE BINAIRE : Système de codage où chaque donnée est représentée par un chiffre binaire.
CODE DÉCIMAL : Code numérique formé par dix chiffres de 0 à 9.
CODE DE HAM-MING : Code utilisé pour la transmission des données ayant des caractéristiques utiles pour la correction automatique des erreurs.
CODE HEXADÉCIMAL : Code numérique formé des seize chiffres : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, A, B, C, D, E, F.
CODE GRAY : Code numérique, composé de quatre bits par chiffre, de telle sorte que lorsque l'on compte ou décompte de 1, seul un bit change.
COLLECTEUR : (De transistor), électrode de puissance du transistor, voir MONTAGES FONDAMENTAUX DU TRANSISTOR, en Technologie 1.
COLLECTEUR OUVERT : Circuit intégré bipolaire sans résistance de collecteur interne. Avec les circuits de ce type, on peut relier ensemble plusieurs sorties. En les alimentant à travers une résistance externe reliée au "+" (appelée résistance de "Pull Up"), on obtient une fonction logique nommée "OU câblé".
COMBINATOIRE : (Circuit), circuit dans lequel le niveau des sorties est à tout moment fonction du niveau des entrées quels que soient leurs niveaux précédents.
COMPARATEUR : Dispositif qui compare deux signaux envoyés sur ses entrées et peut indiquer s'ils sont égaux ou non.
COMPLÉMENT
A 1 : Voir
COMPLÉMENT
A 2K - 1.K
- 1.
COMPLÉMENT
A 2 : Voir
COMPLÉMENT A 2K.
COMPLÉMENT A 2K : Le complément à 2K d'un nombre binaire est le nombre qui, additionné au premier, permet d'obtenir 2K. Par exemple, le complément à 23 de 1012 est 0112, en effet 1012 + 0112 = 10002 = 810 = 23. Par convention, on dit simplement complément à 2 pour complément à 2K.
COMPLÉMENT A 2K - 1 : Le complément à 2K - 1K - 1 est le nombre binaire qui, additionné au premier, permet d'obtenir 2K - 1.K - 1. Par exemple, le complément à 23 - 1 de 1012 est 0102. 2. En effet, 101 + 0102 = 1112 = 710 = 8 - 1 = 23 - 1. 2 + 0102 = 1112 = 710 = 8 - 1 = 23 - 1. Habituellement, au lieu de dire "complément à 2K - 1"K - 1", on dit "complément à 1".
COMPTEUR : Dispositif capable d'enregistrer une succession de signaux élémentaires, d'en faire le comptage et de donner le résultat sous forme numérique.
COMPTEUR BCD : Compteur décimal dans lequel chaque chiffre est codé en binaire sur quatre bits.
COMPTEUR BINAIRE : Ensemble de bascules mises en cascade dont la combinaison des niveaux des sorties constitue le nombre binaire des impulsions appliquées à l'entrée.
COMPTEUR EN ANNEAU : Chaîne fermée de bascules telle qu'une seule d'entre elles ait son niveau de sortie actif. A l'arrivée des impulsions d'entrée, ce niveau se décale de bascules en bascules dans un sens ou dans l'autre jusqu'à ce qu'il soit revenu à sa position initiale.
COMPUTER : Ordinateur (généralement électronique), voir ORDINATEUR.
CONTROLLER : Dispositif permettant de contrôler le déroulement d'un processus technique.
CONVERTISSEUR A / D : Convertisseur analogique / digital, voir CONVERTISSEUR A / N.
CONVERTISSEUR A / N : Circuit permettant de transformer un signal analogique en signal numérique équivalent.
CONVERTISSEUR D / A : Convertisseur digital / analogique, voir CONVERTISSEUR N / A.
CONVERTISSEUR N / A : Circuit permettant de transformer un signal numérique en signal analogique.
CONVERTISSEUR DE CODE : Dispositif permettant de transformer un signal utilisant un code donné en un signal ayant la même signification mais exprimée dans un autre code.
COS / MOS : (Complementary Symetry / Metal Oxide Semi-conductor), acronyme utilisé par certains fabricants à la place de CMOS (Voir CMOS).
CPU : Acronyme de Central Processing Unit (Unité centrale de traitement ou de calcul), ensemble formé par l'unité arithmétique, l'unité logique, les registres et la logique associée.
CRT : (Cathode Ray Tube), tube à rayon cathodique (TRC).
D / A CONVERTER : (Digital / Analog C), voir CONVERTISSEUR D / A.
DEBUG : Examen et essai d'un programme pour trouver d'éventuels défauts.
DECAY-TIME : Temps de descente ou de décroissance. Temps mis par la tension pour passer du niveau haut au niveau bas. Il se mesure entre la décroissance de la tension de 90 % à 10 %.
DECIMAL CODE : Code décimal, voir CODE DÉCIMAL.
DÉCODER : Décodeur, voir DÉCODEUR.
DÉCODEUR : Circuit à plusieurs sorties, actives selon la combinaison des signaux appliqués aux entrées. Par exemple, un décodeur 4 vers 16 possède 4 entrées et 16 sorties. Le nombre binaire à quatre bits appliqué aux entrées définit quelle est la sortie qui est active. Ainsi, par exemple, la combinaison 0000 active la sortie 0 ; à la combinaison 0011 correspond la sortie 3 et ainsi de suite.
DÉCRÉMENTER : Décompter.
DÉMULTIPLEXEUR : Circuit numérique comprenant une seule entrée et plusieurs sorties. Une ou plusieurs entrées de commande permettant d'aiguiller le signal d'entrée sur l'une des sorties sélectionnées. Il effectue l'opération inverse de celle réalisée par un multiplexeur.
DÉPASSEMENT DE CAPACITÉ : voir OVER FLOW.
DIFFERENTIAL AMPLIFIER : Amplificateur différentiel, voir AMPLIFICATEUR DIFFÉRENTIEL.
DIL : Voir DIP.
DIODE : Dispositif qui ne permet le passage du courant que dans un seul sens.
DIP : (Dual In line Package), boîtier de circuit intégré à double rangée de broches.
DISABLE : Invalider, inhiber.
DISPLAY : (Afficheur), dispositif permettant de visualiser une information sous forme graphique (tube cathodique, afficheur à sept segments).
DRAIN : (De FET), électrode de puissance d'un transistor à effet de champ, l'autre extrémité du canal étant appelée SOURCE et l'électrode de commande GRILLE ou GATE.
DRIVER : (Pilote), circuit électronique qui fournit le signal à un autre circuit en le présentant convenablement amplifié. Terme anglais devenu d'usage courant chez les techniciens parlant d'autres langues ; en français, signifie pilote ou conducteur.
EAROM : (Electrically Alterable Read Only Memory), mémoire à lecture seule dans laquelle on peut toutefois modifier l'information enregistrée ; mais pour cette dernière opération, le temps d'accès est très long. L'EAROM est une mémoire non volatile.
ECL : (Emitter Coupled Logic), logique à couplage d'émetteur. Famille de circuits intégrés bipolaires à temps de réponse très court (vitesse dix fois plus grande que celle de la TTL).
ÉDITEUR : Programme d'aide à la programmation généralement contenu dans une ROM.
EDITOR : Éditeur, voir ÉDITEUR.
EEPROM : (Electrically Erasable Programmable Read Only Memory), mémoire à lecture autorisée, seulement effaçable électriquement. C'est un type particulier d'EPROM.
E2PROM : Voir EEPROM.
ÉLECTRODE : Conducteur reliant un composant actif discret tel que diode, tube à vide ou transistor à une source d'alimentation. Les électrodes d'une diode sont l'anode (électrode positive), la cathode (électrode négative) ; pour un transistor, on distingue la base, le collecteur, l'émetteur ; pour un transistor à effet de champ : le drain, la source et la grille. On parle aussi des électrodes d'un poste de soudure à l'arc ou d'un voltmètre.
ÉMETTEUR : (De transistor), électrode d'un transistor bipolaire, voir montage du transistor en émetteur commun en Technologie 1.
ENABLE : (En français "valider"), on désigne par ce terme l'entrée de commande de différents circuits logiques, cette entrée autorisant le fonctionnement de ce circuit.
ENTRANCE : C'est le nombre de portes standards qui peuvent attaquer un circuit. En TTL, une entrance de 1 correspond à un courant de 1,6 mA, dans l'entrée du circuit considéré ; une entrance de 2 représentera un courant de 3,2 mA. Les circuits CMOS ne consomment que peut de courant, aussi leur entrance n'est pas significative.
EPROM : (Erasable Programmable Read Only Memory), mémoire effaçable à lecture possible seulement. Il s'agit d'une PROM (voir PROM) qui, outre le fait d'être programmable, peut être effacée et dans laquelle on peut donc écrire à nouveau.
ET : Fonction logique, encore appelée produit logique, telle que f = a ET b s'écrit f = a . b ; circuit intégré ou porte réalisant cette fonction.
ÉTAT LOGIQUE : Niveau ou combinaison de niveaux logiques présents sur les bornes d'entrées, de sorties et sur les liaisons internes d'un circuit logique.
EX - OR : OU - Exclusif, voir OU - EXCLUSIF.
FACTEUR PYRAMIDAL : Voir SORTANCE.
FAMILLE LOGIQUE : Série de composants numériques (portes, bascules, compteurs...) réalisés avec la même technologie. Tous les composants d'une famille logique sont compatibles entre eux. Les familles les plus connues sont la TTL (Transistor Transistor Logic), l'ECL (Emittor Coupled Logic) et la CMOS (Complementary Metal Oxide Semi-conductor).
FAN-IN : Entrance, voir ENTRANCE.
FAN-OUT : Sortance, voir SORTANCE.
FET : (Field Effect Transistor), Transistor à effet de champ. Il s'agit d'un composant actif semi-conducteur, comme le transistor bipolaire. A la différence de ce dernier qui est commandé en courant, le FET est commandé en tension.
FIFO : (First Input, First Ouput), mémoire dite "tuyau" dans laquelle les premières données introduites sont disponibles les premières.
FIRMWARE : Type de software enregistré dans une ROM, (voir SOFTWARE et ROM). En général, il s'agit d'instructions et de programmes immuables incorporés en tant que hardware dans la machine ou dans le système (voir HARDWARE).
FLIP-FLOP : (Bascule), c'est un circuit bistable, c'est-à-dire dont les sorties peuvent prendre deux états stables 1 ou 0. Il possède généralement deux sorties Q et . Lorsque le niveau de la tension d'une sortie est haut, l'autre se trouve au niveau bas. L'état de la sortie à un instant donné dépend des changements de niveau de tension sur les entrées ayant précédé cet instant. On peut donc dire que c'est un circuit séquentiel. Ce circuit permet de mémoriser un bit. Plusieurs flip-flops mis en cascade peuvent constituer des mémoires ou des registres.
FLIP-FLOP D : (Bascule D), c'est une bascule synchrone avec une entrée de donnée appelée D. Le niveau de la sortie de la bascule est le même que celui présent à l'entrée D au moment où arrive la dernière impulsion d'horloge. Si, par exemple, l'entrée est à un niveau haut, la sortie Q, après l'impulsion d'horloge suivante sera, au niveau haut.
FLIP-FLOP J-K : C'est une bascule synchrone avec deux entrées J et K. Lorsque J est au niveau haut et K au niveau L, une impulsion d'horloge fait passer la sortie au niveau H. Avec J au niveau bas et K au niveau H, la sortie passe au niveau L lors d'une impulsion d'horloge. Lorsque J et K sont tous les deux H, le niveau de sortie change quel que soit sont état : si celui-ci est L, il devient H et vice versa. Avec J et K tous les deux au niveau L, la bascule reste à l'état où elle se trouve.
FLIP-FLOP RS : Bascule RS avec deux entrées généralement de type asynchrone, l'une RESET, l'autre SET permettant de positionner la bascule à 0 ou 1.
FLIP-FLOP SYNCHRONE : Bascule qui possède une entrée d'horloge. Le changement du niveau des entrées n'entraîne pas le changement du niveau des sorties. Une impulsion d'horloge est nécessaire pour cela. Souvent, il y a deux autres entrées : PRESET (ou SET) et CLEAR (ou RESET). Elles servent à forcer la bascule respectivement à l'état SET et à l'état RESET indépendamment du signal d'horloge.
FLIP-FLOP T : (Toggle), ce sont des bascules qui changent d'état à chaque front actif d'horloge. En sortie, on obtient un signal dont la fréquence est la montée de celui du signal d'horloge.
FM : (Frequency Modulation), type de modulation qui fait varier la fréquence de la porteuse en fonction du signal modulant.
FONCTION LOGIQUE : Fonction élémentaire réalisé au moyen d'une porte ou opérateur logique ET, OU, NAND, NOR. Relation qui lie des variables booléennes d'entrée à une variable de sortie.
FONCTION UNITÉ : Minterne, voir MINTERME
FORME CANONIQUE : Expression algébrique en logique de Boole mis sous la forme de somme de mintermes ou de produit de maxtermes.
FULL ADDER : Sommateur complet, voir SOMMATEUR COMPLET.
FUSIBLE LINK : Liaison fusible. Liaison qui se coupe ou reste intacte de manière à inscrire en mémoire un bit (0 ou 1).
GAIN : Valeur caractérisant l'amplification dans un amplificateur analogique. S'exprime en décibels. Le gain en tension, par exemple, sera 20 fois le logarithme du rapport de la tension de sortie sur la tension d'entrée.
GATE : Grille ou porte. Porte logique ou électrode de commande des transistors à effet de champ. On parle aussi de "gate" ou portes ET, OU, NAND, NOR, OU Exclusif... La "gate" d'un transistor à effet de champ est son électrode de commande constituée par une plaque métallique isolée.
GÉNÉRATEUR DE CARACTÈRE : Unité logique qui transforme les codes alphanumériques en signaux électriques nécessaires pour visualiser l'information sous forme de caractères sur un écran cathodique ou LCD, généralement.
GLITCH : Impulsion parasite de courte durée qui peut être due à des phénomènes de commutation, des temps de transit ou des perturbations électromagnétiques et qui provoque des erreurs ou des pannes.
GND : Abréviation de ground, c'est-à-dire terre ou masse, voir GROUND.
GRAY CODE : Code Gray, voir CODE GRAY.
GRILLE : Voir GATE.
GROUND : Terre ou masse. Sur les schémas ou sur les appareils électriques, indique la borne raccordée à la terre ou à la masse.
HALF ADDER : Demi-sommateur ou demi-additionneur.
HAMMING CODE : Voir CODE DE HAMMING.
HARDWARE : On désigne par hardware l'ensemble des systèmes ou matériels constituant un ensemble automatique ou informatique à l'exception des programmes qu'il contient, ceux-ci étant considérés comme immatériels.
HEXADÉCIMAL : (Système), système de numération basé sur l'utilisation de 16 chiffres : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, A, B, C, D, E, F.
HEXADÉCIMAL CODE : Code hexadécimal, voir CODE HEXADÉCIMAL.
HYSTÉRÉSIS : Retard des variations de l'aimantation par rapport au champ magnétisant, caractéristique des corps ferromagnétiques. Dans le cas de dispositifs électroniques, retard de l'évolution du signal de sortie par rapport au signal d'entrée qui fait que le premier dépend du niveau actuel du signal d'entrée mais aussi des valeurs précédentes de ce dernier.
I2L : (Integrated Injection Logic), famille de circuits intégrés bipolaires à haute densité de circuits. Voir MTL (Merged Transistor Logic).
IMPULSION : Brusque variation d'une grandeur physique avec retour à son niveau initial. Dans les circuits, on peut avoir des impulsions de tension ou de courant.
INHIBIT : Inhiber, invalider.
INPUT : Entrée. Borne d'entrée sur laquelle est appliqué un signal provenant de l'extérieur.
INSTRUCTION : Code ou mnémonique indiquant à un microprocesseur l'opération qu'il doit exécuter.
INVERSEUR : Circuit logique possédant une entrée et une sortie dans lequel le niveau du signal de sortie est le complément de celui appliqué à l'entrée.
INVERTER : Inverseur, voir INVERSEUR.
Ko : Kilooctet = 1 024 octets.
LATCH : (Verrou), bascule asynchrone pouvant être chargée par des données lorsque le signal de validation généralement appelé E (pour Enable) est actif. Cette bascule permet la mémorisation de donnée tant qu'une autre donnée ne vient pas la remplacer, c'est-à-dire tant que l'entrée Enable ne l'autorise pas.
LCD : (Liquid Crystal Display), afficheur à cristaux liquides.
LED : (Light Emitting Diode), diode qui émet de la lumière lorsqu'elle est parcourue par un courant direct.
LOCATION : (Memory Location), en français "position mémoire". Elle est caractérisée par son adresse.
LOC-MOS : (Local Oxidation Complementary MOS), procédé de fabrication des circuits logiques basé sur l'inverseur et la symétrie complémentaire, typique de la famille CMOS.
LOGIQUE : Ensemble de règles définissant une procédure de résolution d'un problème.
LOGIQUE BINAIRE : Logique utilisant deux états, 1 ou 0.
LOGIQUE NÉGATIVE : Logique binaire dans laquelle on fait correspondre à un niveau bas (L) l'état logique 1 et à un niveau haut (H) l'état logique 0.
LOGIQUE POSITIVE : Logique binaire dans laquelle on fait correspondre à un niveau haut (H) l'état logique 1 et à un niveau bas (L) l'état logique 0.
LOGIQUE STATIQUE : Réseau constitué de portes électroniques (circuits intégrés NAND, NOR, ET, OU) par opposition aux circuits à logique à relais.
LOOK AHEAD : Caractéristique d'un sommateur binaire dans lequel le calcul de la retenue s'effectue par anticipation (toutes les retenues sont calculées simultanément).
L.S.B. : (Least Significant Bit), bit de moindre poids. Dans un code numérique pondéré, c'est le bit le plus à droite.
L.S.D. : (Least Significant Digit), chiffre de moindre poids. Dans un code numérique pondéré, c'est le chiffre le plus à droite.
L.S.I. : (Large Scale Integration), intégration à grande échelle. Les circuits intégrés L.S.I. peuvent comprendre 100 à 10 000 portes élémentaires sur une même puce.
MAXTERME : Expression d'une somme logique ou sont représentées toutes les variables ou leurs compléments. Par exemple, + + c est un maxterme des trois variables a, b, c.
MÉMOIRE : dispositif destiné à conserver l'information que l'on pourra relire par la suite. Les mémoires électroniques mémorisent les données sous forme de bits.
MÉMOIRE A BULLES : Mémoire dans laquelle on utilise des bulles magnétiques pour mémoriser l'information. L'accès de cette mémoire est du type série. Elle est plus rapide et plus fiable que les mémoires magnétiques conventionnelles.
MÉMOIRE A REBOUCLAGE : Type de mémoire dans lequel l'information circule en permanence suivant une boucle. Ce type de mémoire peut être constitué par des registres à décalage dans lesquels la dernière bascule est reliée à la première.
MÉMOIRE A TORES FERRITE : C'est un ancien type de mémoire utilisant des tores de ferrite, sortes de petits électroaimants toriques, pour mémoriser l'information (voir Théorique Digitale 12).
MÉMOIRE DYNAMIQUE : (A semi-conducteurs), mémoire à semi-conducteurs MOS, dont les cellules sont constituées par des condensateurs. Une recharge périodique des condensateurs (rafraîchissement) doit être effectuée pour conserver les données.
MÉMOIRE MORTE : Mémoire dont le contenu est fixé une fois pour toutes et qui ne peut donc être ni effacée ni modifiée, mais seulement lue.
MÉMOIRE STATIQUE : (A semi-conducteurs), mémoire à semi-conducteurs généralement de type MOS, dont les cellules sont constituées par des bascules bistables.
MÉMOIRE VOLATILE : Mémoire dans laquelle l'information se perd lorsque l'on coupe l'alimentation.
MEMORY LOCATION : Voir LOCATION
MICROCIRCUIT : (Intégré), généralement c'est un circuit à semi-conducteur formé par diffusion dans le réseau d'un monocristal. Il s'agit de diffusion d'impuretés de manière à former au sein du circuit des zones N ou P.
MICROCOMPUTER : Voir MICRO-ORDINATEUR.
MICRO CONTROLLER : Microprocesseur doté de RAM, ROM et interface I / O et également appelé "ship sets".
MICRO-ÉLECTRONIQUE : Science appliquée qui étudie la miniaturisation des circuits électroniques (voir MICROCIRCUIT).
MICRO-ORDINATEUR : Ordinateur miniaturisé de taille très réduite par opposition à mini-ordinateur, ordinateur de petite taille mais de capacité importante et dont la vitesse de calcul est supérieure.
MICROPROCESSEUR : Partie centrale du micro-ordinateur formée d'une puce unique (voir CHIP). Il est constitué de l'unité de calcul, de l'unité de gestion et des lignes d'interconnexions entre ces unités.
MINI-ORDINATEUR : Ordinateur qui peut travailler sur des données formées de 8, 12, 16, 18, 24 ou 32 bits et dont la capacité est moyenne.
MINTERME : On appelle minterme ou fonction unité de n variables un produit de n variables ou leurs compléments. Par exemple, le produit ac est un minterme si dans la logique considérée on utilise que trois variables (a, b, c).
MIS : (Metal Insulator Semi-conductor), structure micro-électronique à semi-conducteur : isolant - métal.
MNÉMONIQUE : Sorte d'acronyme utilisé pour désigner une instruction dans un langage de programmation.
MNOS : (Metal Nitrure Oxide Semi-conductor). transistor servant à fabriquer les EEPROM.
MODULATION : Modulation d'un paramètre (amplitude, phase, fréquence) d'une onde sinusoïdale, appelée porteuse, au rythme d'une information à transmettre.
MODULE : C'est le nombre d'états que peut prendre un compteur pour revenir à l'état initial. Par exemple, un compteur de module 8 passe par les états 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 0, 1, 2....
MONOSTABLE : (Multivibrateur ou bascule), ce circuit a deux états dont un seul est stable. Lorsqu'un signal extérieur le fait passer de l'état stable à l'état instable, il revient spontanément à l'état stable après un certain temps dont la durée dépend des caractéristiques du circuit.
MOS : (Metal Oxide Semi-conductor), structure micro-électronique semi-conducteur - métal.
MOS FET (Metal Oxide Semi-conductor Field Effect Transistor), transistor à effet de champ constitué d'une structure de base semi-conducteur : oxyde - métal.
MOT : Ensemble de bits en nombres variables. Un octet est un mot de huit bits.
M.S.B. : (Most Significant Bit), bit de poids le plus ford. Dans un code binaire, c'est le bit le plus à gauche.
M.S.D. : (Most Significant Digit), chiffre de poids le plus fort. Dans un nombre écrit en code pondéré, c'est le chiffre le plus à gauche.
M.S.I. : (Medium Scale Integration), intégration à moyenne échelle avec 10 à 100 fonctions logiques élémentaires NAND / NOR.
MTL : (Merged Transistor Logic), famille de circuits intégrés bipolaires à haute intégration. Le mot "merged" (fusionné) signifie que la grande densité de composants à l'intérieur de ces circuits résulte de la fusion de transistors qui, dans les autres procédés d'intégration, demeurent séparés. Certains constructeurs désignent les circuits de cette famille par l'abréviation I2L (Integrated Injection Logic).
MULTIPLEXEUR : Circuit avec plusieurs entrées et une seule sortie. Une ou plusieurs entrées de commande permettent d'aiguiller l'un des signaux d'entrée vers la sortie.
NIBBLE : Groupe de quatre bits ou demi-octet.
N-MOS : Technologie utilisant des transistors de type N-MOS, c'est-à-dire à drain et source de type N sur substrat P.
NOISE : Bruit ou souffle, voir BRUIT.
NON : Circuit inverseur.
NOT : non, voir NON.
OCTAL : Système de numération à base 8. Il permet de représenter les nombres binaires avec huit chiffres seulement, en regroupant les bits en séquences de trois. Par exemple, la valeur binaire 001 110 010 011 s'écrira en octal 1623 ou 0012 = 18, 1102 = 68, etc... Le système octal a toutefois été supplanté dans les ordinateurs par le système hexadécimal.
OFFSET : Dans les circuits analogiques, c'est, dans un amplificateur, la variation de tension nécessaire à l'entrée pour mettre à zéro la tension de sortie. Dans les circuits numériques, c'est un amplificateur opérationnel, la tension continue relevée en sortie lorsque les entrées sont à 0.
OP-AMP : (Operational Amplifier), voir AMPLIFICATEUR OPÉRATIONNEL.
OPEN COLLECTOR : (Output), voir COLLECTEUR OUVERT.
OPERATIONAL AMPLIFIER : voir AMPLIFICATEUR OPÉRATIONNEL.
OPÉRATION LOGIQUE : Opération non arithmétique qui s'effectue sur une, deux ou plusieurs variables logiques. Par exemple, opération ET, OU, NAND, NOR.
OR : ou, voir OU.
ORDINATEUR : Système pouvant recevoir des données, les traiter et fournir le résultat.
ORGANIGRAMME : Représentation schématique du déroulement d'un programme montrant sous forme d'un diagramme fléché chaque opération matérialisée par des carrés, des losanges... ou d'autres formes géométriques. On trouve parfois l'appellation ORDINOGRAMME.
OSCILLATEUR : Circuit astable qui génère un signal rectangulaire, utilisé pour synchroniser les circuits en logique synchrone. Il existe aussi des oscillateurs sinusoïdaux.
OU : Fonction logique élémentaire encore appelée somme logique telle que a OU b = S s'écrit a + b = S.
OUTPUT : Sortie.
OVERFLOW : Signifie "dépassement de capacité". Il y a "overflow" lorsque l'on dépasse la capacité maximale d'un compteur par exemple, ou lorsque le résultat d'une opération arithmétique dépasse la capacité du registre dans lequel il doit être emmagasiné.
PARALLÈLE : (... En parallèle), transmission ou traitement simultané de plusieurs informations, par opposition à série.
PASS-TRANSISTOR : MOS FET complémentaires en parallèle insérés dans une ligne de transmission. Ils sont utilisés comme interrupteurs électroniques bidirectionnels et sont commandés par leurs grilles.
PÉRIODE : Durée d'un cycle en secondes. L'inverse de la période est la fréquence qui s'exprime en hertz.
PLA (Programmable Logic Array), circuit intégré formé de portes logiques qui peut être programmé par l'utilisateur.
PM : (Phase Modulation), modulation de phase. (Voir MODULATION).
PORT : (Extrémité d'une ligne BUS par laquelle les informations transitent vers un système.
PORTE : Circuit logique élémentaire combinatoire encore appelé GATE en anglais.
PRESET : Borne d'entrée asynchrone qui permet d'imposer à la sortie d'un circuit le niveau H.
PRODUIT LOGIQUE : Résultat de l'opération logique ET. Les symboles utilisés sont (x ; . ; ^ ou ∩). Parfois, le symbole est omis.
PROGRAMME : Suite d'instructions mises bout à bout ou séquence permettant de réaliser automatiquement une opération complexe.
PROM : (Programmable Read Only Memory), mémoire programmable à lecture autorisée seulement. A la différence des ROM classiques, elles peuvent être programmées par l'utilisateur (USER) puis utilisées comme des ROM ordinaires.
PROPAGATION DELAY : Retard de propagation. Temps mis par un signal pour traverser une porte ou un circuit (de l'entrée à la sortie).
PUCE : Voir CHIP.
PULSE : Voir IMPULSION.
PULSE LENGTH / PULSE WIDTH : Durée de l'impulsion mesurée entre le moment où le niveau observé atteint 50 % du niveau haut (front montant ou positif) et le moment où le niveau repasse par cette même valeur de 50 % lors du front descendant ou négatif.
RAM : (Random Access Memory), mémoire à accès aléatoire. Généralement, il s'agit d'une mémoire à semi-conducteurs LSI à lecture / écriture où l'on peut lire et écrire des données.
READ : Lire, extraire d'une mémoire ou d'un registre une information emmagasinée sous forme de bits ou de groupe de bits.
REFRESH : Rafraîchissement, recharge périodique des condensateurs constituant les positions mémoires des mémoires dynamiques.
REGISTRE : Circuit généralement formé par un ensemble de bascules pour stocker temporairement un groupe de bits.
REGISTRE A DÉCALAGE : Registre dont le contenu peut être décalé d'une ou plusieurs positions vers la droite ou vers la gauche. Les informations peuvent entrer ou sortir, en série ou en parallèle, selon le type du registre.
REGISTRE DYNAMIQUE : Registre dans lequel la conservation des données nécessite une régénération périodique des charges électriques des cellules effectuées par décalage au moyen de deux ou plusieurs horloges.
REGISTRE STATIQUE : Registre dont les cellules sont constituées par des bascules synchrones. Le registre statique est un circuit plus complexe que le registre dynamique, mais il présente l'avantage de conserver les données même en l'absence du signal d'horloge.
RELAIS : Composant électromagnétique dont un ou plusieurs couples de contacts s'ouvrent ou se ferment sous l'action d'un champ magnétique obtenu en envoyant un courant dans l'enroulement d'une bobine.
RELAY : Voir RELAIS.
REPORT : (Ou retenue), signal délivré lorsque le résultat d'une opération sur plusieurs chiffres est égal ou supérieur à la base du système de numération choisi. Par exemple, en code décimal, la somme 8 + 7 donne comme résultat 5 avec un report de 1. La sortie ou l'entrée du report dans un circuit additionneur ainsi que le signal généré par un compteur sont souvent désignés par le terme anglais CARRY.
RESET : Entrée de remise à 0 d'un circuit logique. En appliquant à cette entrée un niveau actif, la sortie du circuit passe au niveau L (RESET est synonyme de CLEAR).
RIPPLE THROUGH : Si l'on considère un ensemble de sommateurs, ce terme signifie que le report se propage d'un sommateur au suivant. On obtient ainsi une méthode d'addition relativement lente puisque, avant d'avoir le résultat exact, il est nécessaire d'attendre que le report se soit propagé du premier au dernier sommateur. Pour accélérer cette opération, on utilise la retenue anticipée, en anglais "look ahead carry" (voir LOOK AHEAD). Pour un compteur, ripple through signifie que la propagation du signal d'horloge s'effectue de manière asynchrone (voir ASYNCHRONE).
RISE TIME : (Temps de montée), temps nécessaire pour que la tension passe du niveau bas au niveau haut. Ce temps est mesuré entre les instants où la tension passe de 10 % à 90 % du niveau haut.
ROM : (Read Only Memory), Mémoire à lecture seule. Les données y sont enregistrées par le fabricant de manière inaltérable.
SCHÉMA LOGIQUE : Représentation graphique d'un système en utilisant pour chaque fonction élémentaire ou opérateur logique sa représentation symbolique.
SCHÉMA SYNOPTIQUE : Représentation graphique dans laquelle les parties fondamentales d'un système sont symbolisées par des rectangles ou des carrés reliés entre eux par des flèches indiquant le sens de parcours des signaux. Le but de ce type de schéma est de mettre en évidence da la façon la plus claire possible la structure fonctionnelle d'un ensemble de circuits.
SCHOTTKY : (Diode), diode constituée d'un semi-conducteur et d'un métal. Elle a une capacité de jonction très faible, d'où son emploi dans les circuits fonctionnant à très haute fréquence et dont la vitesse de commutation est élevée.
SÉQUENTIEL : (Circuit), circuit logique dans lequel le niveau des sorties à un instant donné dépend des niveaux antérieurs des entrées. Le compteur est un circuit séquentiel puisqu'il se "souvient" du nombre d'impulsions qui se sont présentées à son entrée de comptage depuis la remise à zéro.
SÉRIE : (Fonctionnement en série), transmission ou traitement de plusieurs informations les unes après les autres (par opposition à parallèle).
SET : Entrée de mise à 1 d'un circuit logique ; en lui appliquant un niveau actif, la sortie du circuit se met au niveau haut.
SEUIL : Valeur minimale de la tension (ou du courant) qu'il faut appliquer à un dispositif pour qu'il change d'état ou bascule).
SLSI : (Super Large Scale Integration), intégration à très très grande échelle, plus de 10 000 portes logiques élémentaires NAND, NOR...
SOFTWARE : Programme (ou logiciel) d'une machine ou d'un système numérique, c'est-à-dire l'ensemble des instructions formulées en un langage adapté à la machine et enregistrées dans des mémoires.
SOMMATEUR : Circuit capable d'effectuer la somme de deux nombres binaires. Il est appelé demi-sommateur ou demi-additionneur (half adder) s'il ne peut tenir compte de la retenue provenant d'un autre sommateur. Il est appelé sommateur complet ou additionneur complet (full adder) s'il possède une entrée supplémentaire pour la retenue.
SOMMATEUR COMPLET : Sommateur de nombres binaires possédant une entrée supplémentaire pour la retenue provenant de la somme précédente.
SOMME LOGIQUE : Résultat de l'opération logique OU. La somme vaut 1 si une ou plusieurs des variables valent 1 ; par contre, si toutes les variables valent 0, le résultat est 0. La somme logique est indiquée par les symboles +, V, U.
SORTANCE : Nombre de portes de même technologie que peut commander un circuit.
SOURCE : (D'un FET), électrode constituant une des deux extrémités du canal de conduction du FET ; l'autre électrode est appelée drain.
SSI : (Small Scale Integration), intégration à faible échelle de l'ordre d'une dizaine de portes logiques élémentaires NAND / NOR.
STAND-ALONE SYSTEM : (Microcomputer, microprocesseur), système autonome opérant à l'intérieur d'un ordinateur. Le système comprend un logiciel constitué d'un assembleur, d'un éditeur et d'un programme de debugging (voir ASSEMBLEUR, ÉDITEUR, DEBUG).
STEERING LOGIC : Logique dont le fonctionnement est basé sur la commande d'interrupteurs, de relais ou de portes de transmission. C'est une version plus moderne de l'ancienne "Switching logic" dont le fonctionnement était uniquement basé sur la manuvre d'interrupteurs mécaniques ou relais par opposition à la logique statique réalisée avec des réseaux de portes (réseaux de circuits micro-électroniques, NAND, NOR, ET, OU...).
STICK DIAGRAM : Représentation schématique simplifiée sous forme de matrice constituée de lignes horizontales et verticales dans laquelle tous les éléments identiques ne sont indiqués qu'une seule fois. On représentera, par exemple, les portes logiques ou les diodes simplement par une connexion matérialisée par un point.
SWITCH : Interrupteur, inverseur ou commutateur de circuit électrique.
SWITCHING LOGIC : Logique à interrupteurs dont le fonctionnement est basé sur la manuvre d'interrupteurs mécaniques ou relais. Parfois, on utilise la même dénomination pour désigner la "steering logic", (voir STEERING LOGIC).
SYNCHRONE : Est dit "synchrone", un dispositif commandé par une séquence régulière d'impulsions se succédant comme les battements d'une horloge. Le signal produit par le générateur d'impulsions est appelé signal d'horloge.
TABLE DE FONCTIONNEMENT : Table dans laquelle est indiquée la correspondance entre les niveaux logiques d'entrée et ceux de sortie d'un circuit logique. Dans les tables de fonctionnement, les niveaux logiques sont représentés par les lettres H (High) et L (Low).
TABLE DE VÉRITÉ : Table dans laquelle est indiquée la correspondance entre les états logiques d'entrée et ceux de sortie d'un circuit logique. Dans la table de vérité, les états logiques sont représentés par les chiffres binaires 0 et 1.
TEMPS D'ACCÈS : (D'une mémoire), temps qui s'écoule entre l'instant où une donnée est demandée à la mémoire et l'instant où la donnée est disponible ; c'est aussi le temps minimal pendant lequel la donnée doit être présente pour être écrite en mémoire.
THREE STATE : Dénomination utilisée par certains fabricants à la place de TRI-STATE (voir TRI-STATE).
THRESHOLD : Seuil, voir SEUIL.
TRANSDUCER : Transducteur, voir TRANSDUCTEUR.
TRANSDUCTEUR : Dispositif qui transforme la grandeur physique d'un signal en une autre grandeur physique, fonction de la précédente. Par exemple, les microphones, les haut-parleurs, les tubes cathodiques, les cellules photosensibles, les éléments thermosensibles... sont des transducteurs.
TRANSISTOR : (Bipolaire, classique), composant actif à semi-conducteur constitué de trois zones successivement N, P, N ou P, N, P. Le transistor bipolaire fonctionne en amplificateur commandé en courant. Voir BIPOLAIRE (technologie, circuit intégré).
TRIGGER DE SCHMITT : Bascule bistable possédant un cycle d'hystérésis (voir HYSTÉRÉSIS). Elle est utilisée pour remettre en forme des signaux parasités ou dont le temps de montée ou de décroissance est trop élevé.
TRI-STATE : Nom attribué par la National Semi-conductor Corporation à certains circuits intégrés. La sortie peut y prendre trois états : bas, haut et haute impédance. Le troisième état sert à isoler la sortie lorsqu'elle est reliée à une ou plusieurs sorties.
TRUTH TABLE : Voir TABLE DE VÉRITÉ.
TTL : (Transistor Transistor Logic), famille logique de circuits intégrés bipolaires (voir BIPOLAIRE).
UNITÉ LOGIQUE ET ARITHMÉTIQUE : Ensemble de circuits qui effectuent les opérations arithmétiques et logiques fondamentales : addition / soustraction, division / multiplication par deux, compléments, comparaison de valeurs, réunion ou somme logique OU, intersection ou produit logique ET, complémentation ou inversion logique.
UP / DOWN COUNTER : Compteur / décompteur dans lequel les impulsions d'entrées peuvent incrémenter ou décrémenter le compteur selon l'état d'une de ses entrées de commande appelée UP / DOWN.
USER : Terme anglais couramment employé pour désigner une personne utilisant un ordinateur ou intervenant activement dans la préparation des programmes.
VARIABLE LOGIQUE BOOLÉENNE : Variable qui peut prendre seulement deux états : oui ou non, haut ou bas, ouvert ou fermé, 0 ou 1...
VERROU : Voir LATCH.
VLSI : (Very Large Scale Integration), intégration à très grande échelle : plus de 10 000 portes logiques élémentaires NAND / NOR.
WORD : Voir MOT.
WRITE : Écrire, transférer une information sous forme de bits ou de groupe de bits dans une case mémoire ou dans un registre.
XOR : (Ou EX-OR), OU Exclusif.
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