REPONSES A VOS CONNAISSANCES EN ELECTRONIQUE MICRO-ORDINATEURS
Créée le, 29/08/2006
Mise à jour le, 08/06/2019
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1°) La différence essentielle réside dans le fait que l'ordinateur est programmable et que la calculatrice ne l'est pas. L'ordinateur possède une mémoire où sont stockés les programmes et les données et cela autorise une très grande souplesse d'emploi. La calculatrice ne fait qu'effectuer des opérations élémentaires (addition, soustraction ...).
2°) Un moniteur vidéo est un écran relié à l'ordinateur permettant de visualiser le contenu de la mémoire (affichage de résultats, de programmes ...).
3°) Un circuit d'interface assure la liaison entre l'ordinateur et les systèmes périphériques. On l'appelle aussi un «circuit d'entrée-sortie».
4°) Un bus est un ensemble de lignes électriques reliant les éléments internes à l'ordinateur. Les bus véhiculent les adresses, les données et les commandes.
5°) L'algorithme est la description logique et analytique du processus de résolution d'un problème.
6°) Le terme hardware désigne la partie matérielle de l'ordinateur, tandis que le terme software (ou logiciel) est l'ensemble des programmes et des données introduits dans l'ordinateur.
7°) Voici l'organigramme correspondant à la question 7 comme ci-après :
1°) Le schéma synoptique d'un ordinateur ci-après mettant en évidence les quatre blocs fondamentaux :
2°) Le moniteur vidéo est constitué d'un écran à tube cathodique qui présente les informations traitées par l'ordinateur.
3°) Il faut d'abord distinguer la mémoire principale ou centrale, résidant dans l'ordinateur, et la mémoire secondaire ou auxiliaire (dite aussi mémoire de masse), placée à l'extérieur de l'ordinateur. Le système comprend aussi d'autres mémoires, occupées par des programmes de gestion, qui peuvent être considérés comme partie physique intégrante de la machine.
La mémoire centrale des micro-ordinateurs est en général une RAM à semi-conducteurs ; la mémoire auxiliaire, externe, est par contre de type magnétique (à bande ou à disque).
Les mémoires occupées par les programmes de gestion sont des ROM à semi-conducteurs.
4°) L'horloge rythme les temps de processus de calcul et de contrôle de l'ordinateur.
5°) Un traducteur est nécessaire pour obtenir que les différentes informations écrites dans un programme symbolique se présentent aux circuits de l'ordinateur sous forme de code machine ou programme machine. Rappelez-vous que le langage symbolique, généralement utilisé dans la rédaction des programmes, est orienté vers l'homme et n'est pas compris par les circuits de la machine.
6°) Le code opération est un mot binaire (séquence de 0 et de 1) qui, dans un programme machine, représente une instruction.
7°) L'instruction ADD X, Y, Z, W signifie : prendre la donnée contenue dans l'emplacement d'adresse X, l'additionner à celle qui se trouve à l'adresse Y et mettre le résultat en mémoire à l'adresse Z ; continuer en lisant l'instruction dont le code opération se trouve à l'adresse W.
8°) L'acronyme PC est formé des initiales de «program counter» et signifie compteur de programme.
9°) Le compteur de programme permet de faire l'économie de l'emplacement mémoire qui indique l'adresse de l'instruction suivante. Celle-ci est stockée dans le PC.
10°) Le PC est situé dans l'unité centrale (UC) de l'ordinateur.
11°) L'accumulateur est un registre où l'opérande est mémorisé automatiquement.
12°) Oui, ces registres existent dans les microprocesseurs les plus évolués et ils permettent d'effectuer les opérations plus rapidement.
1°) Les nombres octaux et hexadécimaux sont utilisés en substitution des nombres binaires dont l'écriture et la lecture sont une source d'erreurs pour le programmeur ; c'est pourquoi on a cherché des représentations proches de celles des nombres décimaux, que l'on puisse facilement transformer en nombres binaires.
2°) On passe des nombres octaux aux nombres binaires en substituant à chaque chiffre du nombre octal le triplet de chiffres binaires correspondant.
On passe des nombres hexadécimaux aux nombres binaires en substituant à chaque chiffre hexadécimal le quartet de chiffres binaires correspondant.
3°) Selon le système, on utilise pour l'écriture d'un nombre les chiffres suivants : 0 et 1 pour le binaire ; 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 pour l'octal ; 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, A, B, C, D, E, F pour l'hexadécimal.
Le nombre sera formé d'une séquence de chiffres et chaque chiffre, à partir de la droite, représentera une valeur qui dépendra de sa position dans la séquence.
On calcule cette valeur en multipliant celle du chiffre par la puissance correspondante de la base du système. L'exposant de cette puissance aura une valeur croissante en partant de la droite (0 pour le premier chiffre à droite).
La lecture de la valeur représentée par le nombre écrit peut être faite en multipliant chaque chiffre par la puissance respective et en additionnant les produits. La somme indiquera la valeur du nombre.
Ce type de lecture, dérivé directement de la convention de l'écriture, est remplacé dans les ordinateurs par la «lecture répétitive du nombre».
4°) On ne tient pas compte du premier chiffre à gauche puisqu'il s'agit d'un 0 non significatif.
Première lecture :
1 0 1 1 0 1 1 = (1 x 26) + (0 x 25) + (1 x 24) + (1 x 23) + (0 x 22) + (1 x 21) + (1 x 20)
= (1 x 26) + (0) + (1 x 24) + (1 x 23) + (0) + (1 x 21) + (1 x 20)
= (1 x 64) + (1 x 16) + (1 x 8) + (1 x 2) + 1
= 64 + 16 + 8 + 2 + 1
= 91
Réponse : 1 0 1 1 0 1 12 = 9110
Note : Il faut se rappeler que l'expression 20 est équivalente à 1. Dans l'addition des produits, on peut tout de suite écarter les produits relatifs aux chiffres 0 puisque leur valeur est égale à 0.
Seconde lecture :
1 x 2 = 2 ; 2 + 0 = 2
2 x 2 = 4 ; 4 + 1 = 5
5 x 2 = 10 ; 10 + 1 = 11
11 x 2 = 22 ; 22 + 0 = 22
22 x 2 = 44 ; 44 + 1 = 45
45 x 2 = 90 ; 90 + 1 = 91
Réponse : 1 0 1 1 0 1 12 = 9110
5°) Lecture du nombre octal :
a) 12308 = (1 x83) + (2 x 82) + (3 x 81) + (0 x 80)
= (1 x 512) + (2 x 64) + (3 x 8) + 0
= 512 + 128 + 24 = 66410
b) 1 x 8 = 8 ; 8 + 2 = 10
10 x 8 = 80 ; 80 + 3 = 83
83 x 8 = 664 ; 664 + 0 = 66410
Réponse : Dans les deux cas, 12308 = 66410
Lecture du nombre hexadécimal :
a) AFA16 = (A x 162) + (F x 161) + (A x 160)
= (10 x 256) + (15 x 16) + (10 x 1)
= 2560 + 240 + 10 = 281010
b) A x 16 = 10 x 16 = 160 ; 160 + F = 160 + 15 = 175
= 175 x 16 = 2800 ; 2800 + A = 2800 + 10 = 281010
Réponse : Dans les deux cas, AFA16 = 281010
6°) Pour convertir le nombre binaire donné en nombre octal correspondant, on forme, avec les chiffres du nombre binaire, quatre triplets en partant de la droite et en ajoutant autant de 0 non significatifs qu'il est nécessaire pour compléter le dernier triplet (dans notre cas, un seul 0) :
Pour la conversion en nombre hexadécimal, avec les mêmes chiffres du nombre binaire, on forme trois quartets en partant toujours de la droite et en ajoutant éventuellement les zéros non significatifs pour compléter le dernier quartet de gauche :
7°) Pour la conversion du nombre octal, on remplace les chiffres par le nombre binaire équivalent (triplet) :
Pour la conversion du nombre hexadécimal, on remplace les chiffres par les quartets binaires équivalents :
8°) Conversions en binaire du nombre décimal 17110 :
Conversions en binaire du nombre décimal 400410 :
Conversion en octal du nombre décimal 17110 :
Résultat : 17110 = 2538
Conversion en octal du nombre décimal 400410 :
Résultat : 400410 = 76448
Conversion en hexadécimal du nombre décimal 17110 :
Résultat : 17110 = AB16
Conversion en hexadécimal du nombre décimal 400410 :
Résultat : 400410 = FA416
9°) - Addition :
- Soustraction :
- Multiplication :
Note : Le calcul de cette multiplication démontre combien peut être laborieuse une opération de nombres binaires.
- Division :
10°) - Addition :
- Soustraction :
11°) - Addition :
- Soustraction :
12°) - Conversions :
+ 35 = + 1 0 0 0 1 1 = + 0 1 0 0 0 1 1 = 0 0 1 0 0 0 1 1
- 70 = - 1 0 0 0 1 1 0 = 1 0 1 1 1 0 1 0
- Addition :
Le résultat est négatif et sa valeur est donnée par le complément à deux du nombre binaire 1 0 1 1 1 0 1, c'est-à-dire - 0 1 0 0 0 1 12 = - 3510.
- Soustraction :
On additionne donc les deux nouveaux termes.
Résultat : 1 1 0 1 0 0 12 = 10510
1°) - Ces deux termes ne sont pas synonymes. Le microprocesseur n'est que la partie centrale qui constitue avec plusieurs autres circuits (ROM - RAM - Interface ...), le micro-ordinateur.
2°) - Oui, c'est possible grâce à un programme approprié stocké dans une mémoire.
3°) - Un microprocesseur avec un nombre réduit de circuits intégrés constitue un vrai système logique. D'autre part, il possède une souplesse d'emploi grâce à la programmation.
4°) - Il existe quatre méthodes :
- traditionnelle avec utilisation de circuits intégrés câblés,
- avec ordinateur et programme en langage évolué,
- méthode «custom chip»
- avec microprocesseur et programme rédigé en langage machine.
5°) - Oui, dans la mesure où la vitesse de traitement est suffisamment élevée.
6°) -
7°) - La structure de Von Neumann (programmabilité) :
- données organisées en mots 8 ou 16 bits,
- instructions constituées de 1, 2, 3 ou 4 mots,
- bus de données externes sur 8, 16 bits,
- bus d'adresses de 16 ou 24 bits,
- signaux de contrôle externes.
8°) -
9°) - Bit slice signifie «portion ou tranche de bit». Le processeur est constitué par plusieurs circuits intégrés traitant chacun un groupe de bits (4, 8 ou plus).
10°) -
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Daniel